Les semaines s'enchainent et malheureusement se ressemblent. En une semaine pas un jour ne s'est passé
sans qu'au moins un des trains que ce soit le matin ou le soir ne soit arrivé en retard, et je ne parle pas des 10 minutes tolérées par la SNCF.
La galère s'est amplifiée aujourd'hui, lundi 26 mars. Le train au départ de Paris de 17h37 est
annoncé avec 10 minutes de retard. C'est avec 15 minutes de retard que nous arrivons à Compiègne
Mais à notre arrivée, quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que la correspondance de 18h25
était déjà partie. Il ne nous restait plus qu'à attendre près d'1/2 heure avant de pouvoir rejoindre Noyon et les gares suivantes.
Aucune anticipation de la part de la SNCF!
Encore une fois les usagers de Noyon, Chauny et Tergniers se retrouvent sur le quai à attendre.
Lassés après de nombreux jours consécutifs de retards inexpliqués, de trains supprimés, les usagers
ont décidé de faire plier la SNCF pour faire faire des arrêts supplémentaires au train à l'origine du retard. Après 1/2 heure de tractation, la seule réponse trouvée par la SNCF fut d'appeler
la police ferroviaire !!!!
La région, qui dépense chaque année des centaines de millions d'euros pour sa politique ferroviaire
en faveur de la SNCF, a assuré être aux côtés des voyageurs et a mis en place pour les mois d'avril et de mai des dédommagements aux usagers abonnés. Le directeur régional de la SNCF a même été
invité lors de la session du Conseil Régional de février, session qui ne fut certainement pas de tout repos pour lui !
Mais depuis aucune amélioration n'a pu être constatée! C'est pourquoi les élus du Front
National au Conseil Régional réclament que des mesures concrètes soient enfin prises par la SNCF afin que les milliers d'usagers qui sont dans l'obligation de prendre le train chaque jour pour
aller travailler sur Paris faute d'emploi en Picardie ne craignent plus de venir gonfler les chiffres du chômage.
Mylène TROSZCZYNSKI
Conseillère Régionale de Picardie