L'hallucinante décision du juge des libertés et de la détention qui a libéré, sous contrôle judiciaire, les deux délinquants qui ont tabassé un policier dans l'exercice de ses fonctions, le 23 août dernier à Beauvais dans le quartier Saint Jean, bien connu pour être une des zones de non-droit de la ville de Madame Cayeux, suscite un légitime sentiment de révolte, d'incompréhension et d'injustice chez les policiers de cette ville, mais aussi chez les honnêtes citoyens.
En effet, si aujourd'hui les petites frappes des quartiers peuvent rouer de coups, casser les dents, provoquer un traumatisme crânien et une perte d'audition à un policier qui contrôle un individu roulant sur un scooter volé et ensuite rentrer chez eux tranquillement pendant que le membre des forces de l'ordre est toujours hospitalisé, on peut se poser quelques questions sur l'utilité de la justice qui ne semble pas soutenir ceux qui ont pour mission de faire régner l'ordre public : A quoi servent M. Guéant et M. Mercier ?
Une autre question se pose : puisque les agresseurs, bien connus des services de police, sont majeurs pourquoi leurs noms et prénoms ne sont-ils pas révélés dans la presse ? Que veut-on cacher ?
Marine Le Pen et le Front National souhaitent un prompt rétablissement au policier blessé et assurent de leur total soutien à ces professionnels abandonnés par la justice, les ministres de l'intérieur et la justice, le Premier ministre et M. Sarkozy.
Michel GUINIOT
Membre du Bureau Politique
Président du groupe FN
au Conseil Régional de Picardie
Secrétaire Départemental de l'Oise