La mise en place expérimentale du transport urbain était une des propositions que j’avais faites lors de la campagne électorale municipale.
Je ne peux donc, objectivement, qu’approuver cette expérience.
Néanmoins, j’ai quelques remarques à formuler.
Le quartier de la République et de la rue du Maréchal Leclerc, pourtant en grande difficulté commerciale, ont été oubliés.
Le tracé des lignes et les arrêts devront subir des modifications et des améliorations afin de mieux tenir compte des besoins des utilisateurs.
La majorité socialiste n’ayant pas tenu compte de mes conseils et observations en Conseil Municipal, le principal reproche que je fais pour cette expérimentation est celui de la gratuité.
- En effet, la fréquentation risque d’être difficilement plus importante à cause de l’absence de participation financière et l’expérience sera faussée par celle-ci.
- Un coût, même modique, responsabiliserait les voyageurs et éviterait que certains n’utilisent ce service comme un nouvel amusement.
- Il éviterait aussi les dégradations qui coûtent cher.
- Il est plus facile de faire payer dès le départ plutôt qu’après une période gratuite.
- La justice sociale et l’égalité devant l’utilisation
de nos impôts voudraient que les 50% de Noyonnais contribuables, qui ne prendront peut-être pas le bus, ne paient pas encore pour 100% de la population, cela permettrait aussi d’offrir la
gratuité aux personnes âgées et aux personnes en difficultés.
Les socialistes pensent toujours que l’on peut tout faire gratuitement, mais c’est toujours le contribuable qui paie,
d’autant que cette expérience nous coûtera 200.000 euros (1.311.914 Frs) pour 6 mois et que les caisses de la ville sont vides.